Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un coronavirus appartient à une famille de virus causant des maladies allant du rhume simple à des maladies graves, par exemple le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ou le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (SRMO). Un nouveau coronavirus est une souche pas encore identifiée chez l’humain. Appelée COVID-19, cette maladie respiratoire est apparue pour la première fois à la fin de 2019 et s’est propagée par la suite dans le monde entier. Le 11 mars 2020, l’OMS a qualifié la COVID-19 de pandémie mondiale.
Pour connaître les symptômes de la COVID-19 et comment la traiter, se référer au site Web de l’Agence de la santé publique du (ASPC) ici.
De nouveaux variants du COVID-19 ont été identifiés au Canada en 2021 et ils soulèvent des inquiétudes par rapport à l’augmentation de la transmissibilité, au potentiel de développer une maladie plus grave ou de résister aux vaccins actuels. Pour en savoir davantage au sujet de ces variants, consultez la fiche d’information de la FCSII COVID-19 Variants of Concern and Canada’s Immunization Efforts (PDF). (En anglais seulement)
Les vaccins contre la COVID-19 offrent une protection grandement nécessaire contre la transmission continue du virus SRAS-CoV-2. Au Canada, le processus d’homologation est sûr et efficace. L’évaluation des données scientifiques et cliniques est faite de façon indépendante par Santé Canada. Le processus est très rigoureux et permet d’assurer l’innocuité des vaccins avant de les distribuer au public.
Toutefois, l’objectif mondial de diminuer la propagation du COVID-19 peut seulement être atteint si un nombre suffisant de personnes choisissent de se faire vacciner. Les infirmières et les infirmiers du Canada encouragent toutes les personnes, qui n’en sont pas exemptées pour des raisons médicales, à recevoir le vaccin lorsque viendra leur tour. Nous encourageons les gouvernements partout au Canada à accélérer la distribution des vaccins et à collaborer de façon transparente, y compris avec les syndicats infirmiers, pour mettre en œuvre une stratégie d’immunisation contre la COVID-19 qui assure une distribution rapide et équitable des vaccins.
Pour en savoir davantage, lire l’énoncé de la FCSII sur la vaccination contre la COVID-19 ici.
Le nombre de travailleurs de la santé au Canada ayant contracté la COVID-19 augmente quotidiennement. Pour en savoir davantage sur l’impact de la COVID-19 sur les travailleurs de la santé, se référer au document de l’Institut canadien d’information sur la santé Nombre de cas et de décès liés à la COVID-19 chez les travailleurs de la santé du Canada ici : Nombre de cas et de décès liés à la COVID-19 chez les travailleurs de la santé au Canada. Pour en savoir davantage sur comment les travailleurs de la santé ont traversé la première vague de COVID-19 et lire les recommandations pour une meilleure préparation en cas de pandémie, consulter le rapport indépendant rédigé par Mario Possamai (commandé par la FCSII), A Time of Fear: How Canada failed our health care workers and mismanaged COVID-19 (résumé et mémoire en français).
Pour connaître les derniers chiffres officiels sur le nombre d’infections chez les travailleurs de la santé, consulter les données de Statistique Canada Ensemble de données provisoires sur les cas confirmés de COVID-19, Agence de la santé publique du Canada (statcan.gc.ca)
Pour obtenir la liste récente des travailleurs de la santé décédés de la COVID-19 au Canada, consulter la page Souvenir de la FCSII ici.
La FCSII communique activement avec le gouvernement fédéral, l’Agence de la santé publique du Canada et les bureaux de santé publique du pays afin de protéger la santé et la sécurité du personnel infirmier, des patients et du public, et pour mettre de l’avant les problèmes chroniques au sein de notre système de soins de santé. Nous luttons fortement pour obtenir des mesures de contrôle et de prévention plus rigoureuses pour les travailleurs de la santé; pour accélérer la distribution des vaccins et l’accès à ces derniers; pour des soutiens à la santé mentale des travailleurs de première ligne; pour la restructuration du secteur des soins de longue durée au Canada, et pour des mesures concrètes pour régler la pandémie criante de personnel infirmier rendue tellement urgente en raison de la pandémie, entre autres choses.
Pour en savoir davantage sur des sujets liés à la pandémie mis de l’avant par la FCSII, lire les énoncés de position suivants :
2023-10-04: COVID-19 – Déclaration, automne 2023
2021-08-24 : La vaccination contre la COVID-19
2021-07-12 : Les vaccins ne sont pas une panacée : les mesures de santé publique doivent rester en place au Canada
2020-12-01 : Les travailleuses de la santé enceintes ne devraient pas être forcées de travailler dans les « zones chaudes » de COVID-19
2020-07-15 : Le personnel infirmier du Canada et la présomption de COVID-19 établie par la loi
2020-04-22 : COVID-19 – le droit de SAVOIR, le droit de PARTICIPER et le droit de REFUSER – Le droit de chaque travailleur, y compris les travailleurs de la santé
2020-04-17: La nécessité d’être transparent par rapport aux EPI pour protéger les travailleurs de la santé
2020-04-08 : Énoncé de la FCSII relatif à fournir et laver les uniformes du personnel infirmier qui dispense des soins aux patients atteints de la COVID-19
2020-04-02 : Infirmiers/Infirmières plus suceptibles à la COVID-19 en raison d’état de santé
Tenant compte des données émergentes de la science sur le COVID-19, la position de la FCSII est la suivante : tout le personnel infirmier et tous les travailleurs de la santé de première ligne qui sont à risque d’exposition potentielle dans leur aire de travail ou tout autre secteur où ils doivent travailler – et selon une évaluation organisationnelle des risques d’exposition à une maladie infectieuse – ou qui sont chargés de cas suspects ou confirmés de COVID-19, doivent avoir facilement accès à un respirateur N95, homologué par le NIOSH et soumis à un test d’ajustement, ou à un respirateur plus puissant (par exemple un appareil de protection respiratoire (APR) à épuration d’air motorisé ou un respirateur élastomérique). Ils doivent aussi avoir été formés par l’employeur, évalués et entraînés à les mettre et à les enlever de façon sécuritaire.
Une évaluation des risques au point d’intervention doit être faite par tous les travailleurs de la santé et pour toute interaction avec un patient, un résident ou un client.
Même lorsqu’il y a des problèmes d’approvisionnement, l’évaluation des risques au point d’intervention, activité basée sur le jugement professionnel de chaque infirmière ou infirmier (i.e. connaissances, habiletés, raisonnement et éducation), doit déterminer quel type d’équipement de protection individuelle doit être fourni à l’infirmière. Si l’EPI est inadéquat – tenant compte de l’acuité des besoins du patient, de l’environnement et d’autres facteurs – l’infirmière ou l’infirmier doit avoir accès à un niveau supérieur d’EPI, qu’importe les soins prodigués ou la tâche à accomplir. Les directives doivent préciser clairement qu’un travailleur de la santé ne peut se voir refuser la protection pertinente, telle que déterminée par l’évaluation des risques au point d’intervention.
Il est vital de rendre obligatoires, en tout temps, les précautions contre la transmission par voie aérienne, ainsi que le port de respirateurs N95, homologués par le NIOSH et soumis à un essai d’ajustement, ou plus puissants (respirateur élastomérique, APR à épuration d’air motorisé) dans les aires cliniques considérées « zones chaudes » en raison des interventions médicales générant des aérosols (IMGA), par exemple : unités de soins intensifs, salles d’urgence, salles d’opération, unité de soins post-anesthésiques, et centres de traumatologie, et où l’on s’occupe de patients atteints de la COVID-19. Lorsque cela s’avère possible, les IMGA devraient se faire dans les chambres à pression négative (ou dans des chambres d’isolement des infections aéroportées), ou dans les chambres où il n’y a qu’un seul patient ou résident si ces dernières ne sont pas disponibles. De plus, les APR à épuration d’air motorisé devraient être utilisés comme protection respiratoire lors d’IMGA.
Étant donné la propagation potentielle du virus lors d’IMGA, tous les travailleurs qui s’occupent de cas suspects ou confirmés de COVID-19 dans les unités réservées à cet effet doivent porter, au minimum, un respirateur N95, homologué par le NIOSH et soumis à un test d’ajustement, si disponible, afin de prévenir la transmission du virus par aérosols. Des équipements pour protéger la tête, les pieds et les yeux (écrans faciaux complets ou lunettes de protection), des gants, des blouses imperméables (ou résistant aux fluides) doivent aussi être portés dans ces unités.
Pour en savoir davantage au sujet du type approprié d’EPI pour les travailleurs de la santé, lire l’énoncé de position de la FCSII sur la COVID-19 ici.
Pour avoir d’autres données sur la transmission et les protections adéquates, consulter notre résumé de recherche.
STOP si vous n’avez pas l’équipement requis de protection individuelle (EPI) ou un masque ajusté correctement, et si vous n’avez pas été formé, informé et évalué adéquatement par rapport à son entretien, son utilisation et ses limites, vous devez en parler à votre gestionnaire ou surveillante; documenter la situation et en informer votre syndicat ou votre représentante au sein du comité mixte de santé et sécurité au travail (SST).
SIGNALER toute inquiétude liée à la santé et à la sécurité, y compris les lacunes dans les protocoles et les procédures, les communications, l’accès aux EPI, la formation, les essais d’ajustement, ou tout autre inquiétude liée à la santé et la sécurité. Le signaler à votre gestionnaire ou surveillante, et informez votre comité mixte de SST et votre syndicat.
Si vous êtes travailleur de la santé est avez des inquiétudes par rapport à la santé et la sécurité, en parler avec votre syndicat ou avec un membre de votre comité mixte de la santé et de la sécurité. Ou bien, vous pouvez compléter le formulaire ci-dessous.