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28 mars 2019

Les infirmières et les infirmiers du Canada sont inquiets car les actions de l’unité sanitaire Windsor-Essex pourrait poser un risque pour le public

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le personnel infirmier du Canada demande à l’Agence de la santé publique du Canada de s’assurer que les actions de l’unité sanitaire du comté de Windsor-Essex ne posent pas de risque à la santé publique

28 mars 2019 (COMTÉ DE WINDSOR-ESSEX, ON) – La présidente de la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et d’infirmiers (FCSII) demandent aux autorités en matière de santé publique de surveiller les actions de l’unité sanitaire du comté de Windsor-Essex, et de faire en sorte que ces actions ne posent aucun risque à la santé de la collectivité. Échec, hier, des nouveaux pourparlers entre l’Association des infirmières et infirmiers de l’Ontario, représentant plus de 80 infirmières et infirmiers de la santé publique, présentement en grève, et l’employeur de l’unité sanitaire Windsor-Essex. L’employeur a quitté après moins d’une heure de pourparlers avec le syndicat, même si des rapports d’un cas soupçonné de rougeole ont suscité la peur d’une épidémie.

« C’est inquiétant de voir que, non seulement les actions de l’employeur de l’unité sanitaire du comté de Windsor-Essex empêchent les infirmières et les infirmiers de la santé publique de signer une convention collective équitable mais, en laissant la grève se prolonger, elles pourraient mettre la santé des gens de leur collectivité à risque », souligne Linda Silas, présidente de la FCSII. « Le temps est venu pour cet employeur de retourner à la table, bien préparé à négocier. »

Bien que le cas soupçonné de rougeole à Chatham-Kent se soit révélé négatif dans l’après-midi de mercredi, la situation met en lumière jusqu’à quel point le travail de ces infirmières et infirmiers de la santé publique est vital.

Sur la ligne de piquetage depuis le 8 mars, ils revendiquent une convention collective équitable. L’employeur a refusé de négocier une augmentation salariale respectueuse de leur formation poussée et de leurs compétences, et qui serait équitable par rapport aux augmentations négociées par les professions à prédominance masculine dans la municipalité.

« Au moment où cette grève commence sa quatrième semaine, les infirmières et les infirmiers du Canada demandent à l’Agence de la santé publique du Canada, et au médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, de suivre la situation de près et de s’assurer que les actions de l’employeur ne mettent pas à risque les personnes mêmes qu’ils sont censés protéger », ajoute Silas.

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La FCSII est la plus grande organisation infirmière au Canada. Elle représente près de 200 000 infirmières, infirmiers, étudiants et étudiantes en sciences infirmières. Elle se porte à la défense d’enjeux prioritaires dans le secteur de la santé et revendique l’engagement du gouvernement fédéral pour assurer l’avenir des soins de santé publics.

Pour en savoir davantage, communiquez avec ;
Lauren Snowball, agente des communications à la FCSII, 613-868-5702, lsnowball@nursesunions.ca

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