Huffington Post Blogue – 5 février 2018
Les gens sont consternés lorsqu’ils entendent le personnel infirmier de première ligne parler de la violence au travail. Et cela n’a rien de surprenant. Les personnes du Canada savent ce qui est juste et ce qui est bien. Nous savons qu’il n’est pas normal que la violence au travail soit une réalité quotidienne pour le personnel infirmier.
Les témoignages des infirmières qui, au travail, reçoivent des coups de poing, de pied, se font mordre, prendre à la gorge, agresser et pire encore, sont très troublants.
Selon un récent sondage national, la majorité du personnel infirmier, soit 61 %, ont fait l’objet de graves incidents de violence au travail au cours d’une période de 12 mois : agressions physiques, intimidation, violence verbale, harcèlement sexuel ou fondé sur la race. Les trois tiers des infirmières et des infirmiers ont considéré quitter leur emploi.
La profession infirmière est encore majoritairement une profession de femmes. La violence dont fait l’objet les infirmières comprend la violence sexuelle, le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles. Cela reflète jusqu’à quel point le harcèlement sexuel est endémique dans plusieurs milieux de travail. Les mouvements #MoiAussi et #EtMaintenant ont sensibilisé le public en mettant de l’avant l’expérience des femmes. Ils nous ont montré comment la violence constante et insidieuse est présente à la fois dans nos milieux de travail et dans notre culture.