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30 janvier 2025

La première enquête nationale auprès des étudiant(e)s infirmier(ère)s révèle qu’il existe des obstacles financiers à la poursuite de leurs études en soins infirmiers

Communiqué de presse

Mme Silas : Le soutien aux étudiant(e)s infirmier(ère)s est un élément essentiel des solutions canadiennes pour remédier à notre crise de dotation en personnel de santé

30 janvier 2025 (Ottawa, ON) – Selon le premier sondage national auprès des étudiant(e)s infirmier(ère)s, plus d’un quart d’entre eux disent avoir envisagé de quitter leur programme d’études en sciences infirmières en raison de difficultés financières.

« Les étudiant(e)s infirmier(ère)s constituent une partie importante des efforts de recrutement du Canada pour stabiliser la crise de la main-d’œuvre en santé, mais de nombreux étudiant(e)s sont forcés d’envisager de quitter la profession avant même d’avoir commencé. En ne soutenant pas mieux nos étudiant(e)s, les gouvernements sapent les efforts de recrutement essentiels », a expliqué Linda Silas, présidente de la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers (FCSII).

Payer les étudiants pour leurs heures travaillées dans le cadre de stages cliniques est une façon clé pour les gouvernements de fournir un soulagement si nécessaire aux étudiant(e)s et de les aider à entrer dans la profession avec succès. Les stages cliniques, durant lesquels les étudiant(e)s acquièrent une expérience pratique dans divers milieux de soins de santé, sont obligatoires pour que tous les étudiant(e)s infirmier(ère)s terminent leur programme.

Eyasu Yakob est étudiant en quatrième année en sciences infirmières et ancien président de l’Association des étudiant(e)s infirmier(ère)s du Canada. M. Yakob aura travaillé plus de 1 400 heures de travail non rémunéré dans le cadre de stages cliniques à la fin de son programme.

« Les étudiant(e)s dans des domaines à prédominance masculine reçoivent une rémunération tout au long de leur formation, tandis qu’on laisse en difficulté les étudiant(e)s infirmier(ère)s qui sont dans une profession hautement qualifiée et nécessaire », a déclaré M. Yakob. « Imposer aux étudiant(e)s des défis financiers colossaux n’est pas propice à résoudre la crise des soins de santé à laquelle notre pays est confronté. »

L’enquête a révélé que les étudiant(e)s infirmier(ère)s souhaitent majoritairement trouver un emploi à temps plein dans leur province d’origine, et que bon nombre d’entre eux ont l’intention de pratiquer au chevet du patient – une conclusion positive pour les provinces et les territoires qui déploient des efforts de recrutement axés sur les étudiant(e)s.

« Les étudiant(e)s voient la crise dans le domaine des soins, et ils travaillent activement pour aider. C’est notre travail, en tant que syndicats, employeurs et gouvernements, de briser les obstacles qui empêchent les étudiant(e)s de pratiquer », a déclaré Mme Silas. « Ensemble, nous pouvons nous assurer que les emplois infirmiers à temps plein sont les plus attrayants et les plus gratifiants dans nos collectivités. »

L’enquête pancanadienne auprès de 3 751 étudiant(e)s infirmier(ère)s a été réalisée par Viewpoints Researchde la fin octobre à la fin novembre 2024. Vous trouverez plus de détails sur les résultats de l’enquête ici.

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Pour en savoir davantage, veuillez communiquer avec Adella Khan, Communications FCSII, à media@nursesunions.ca ou au 613-807-2942.

La Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers (FCSII) est la plus importante organisation d’infirmières et infirmiers au Canada, représentant infirmières et infirmiers syndiqués de première ligne et étudiant(e)s en soins infirmiers dans tous les secteurs des soins de santé – des soins à domicile et des soins de longue durée aux soins communautaires et actifs – et défendant les priorités clés pour renforcer les soins de santé publics partout au pays.