Le 8 mars est la Journée internationale des femmes, reconnue mondialement comme occasion de célébrer les accomplissements des femmes.
Nous savons que la pandémie de COVID-19 a eu un dur impact sur les femmes au Canada et dans le monde – que ce soit chez les infirmières aux premières lignes ou chez les nombreuses femmes qui ont dû quitter un travail rémunéré pour s’occuper des enfants ou de membres de leur famille.
Simplement dit, la pandémie a fait reculer de plusieurs décennies l’équité entre les sexes. Cela s’applique aussi à la profession infirmière.
La participation des femmes au sein de la population active est à son plus bas depuis 30 ans. Nous perdons du terrain par rapport à l’égalité des femmes après avoir lutté si fort. Nous ne pouvons revenir en arrière.
Si le Canada doit sortir de cette crise en étant considéré comme un leader mondial, les femmes, les jeunes travailleuses, les travailleuses plus agées, et les travailleuses racialisés doivent être une priorité dans les plans pour la reprise économique. Personne ne devrait être laissé derrière.
Les infirmières et les infirmiers du Canada se joignent au Congrès du travail du Canada pour demander au gouvernement fédéral d’agir.
Nous avons besoin d’un plan qui met les femmes au cœur de la reprise. Cela signifie agir par rapport à l’équité salariale, améliorer les conditions de celles qui dispensent des soins (y compris les infirmières), de meilleurs soins de longue-durée et investir dans un plan national de services de garderie de grande qualité et à coût abordable.
Ma requête est simple… Agissez!
Merci!
Linda Silas
Présidente nationale