Les faits au sujet de l’assurance-médicaments sont au menu du déjeuner réunissant les premiers ministres, et organisé par les infirmières et les infirmiers du Canada lors de la réunion 2016 du Conseil de la fédération
Dans le cadre d’un déjeuner-conférence tenu à Whitehorse, la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers (FCSII) présente les arguments pour faire de l’assurance-médicaments une partie du système public complet de soins de santé au Canada.
Jeudi, 21 juillet 2016 (Whitehorse, YK) – Aujourd’hui, dans le cadre de la réunion du Conseil de la fédération, à Whitehorse au Yukon, la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers sera l’hôte d’un déjeuner-conférence intitulé « Exécuter l’ordonnance – le rôle du gouvernement fédéral dans le cadre d’un régime national d’assurance-médicaments ».
Des conférenciers sont au programme, notamment Steve Morgan, Ph. D., professeur en politiques de la santé à l’École de la santé publique et des populations de l’Université de la Colombie-Britannique, et expert en matière de politiques pharmaceutiques. Il parlera des retombées positives des investissements fédéraux dans l’assurance-médicaments. La Dr Ruth Lopert, ancienne cadre supérieure au sein du gouvernement australien, offrira une perspective internationale. L’honorable Darrell Pasloski, premier ministre du Yukon, et l’honorable Kathleen Wynne, première ministre de l’Ontario, prendront aussi la parole.
« Nous sommes le seul pays ayant un système public universel de soins de santé n’offrant pas la couverture universelle des médicaments et, actuellement, un Canadiens sur dix n’a pas les moyens de faire exécuter ses ordonnances », précise Linda Silas, présidente de la FCSII. « Cela signifie qu’à chaque jour, au pays, des personnes sont forcées de choisir entre nourrir leur famille ou faire exécuter leur ordonnance. Chaque jour, le personnel infirmier est témoin des conséquences désastreuses des décisions difficiles qu’ont à prendre les employeurs du secteur de la santé, et les gouvernements provinciaux et territoriaux, lorsqu’il n’y a plus d’argent pour les services de soins de santé dans les collectivités. Les gens souffrent pendant que le prix des médicaments sur ordonnance continue de monter en flèche », ajoute Silas.
« La mise en œuvre d’un régime universel d’assurance-médicaments est la prochaine étape dans l’évolution de notre système de soins de santé », souligne Steve Morgan, Ph. D. « Nous sommes grandement en retard et il y a, littéralement, des milliers de vie et des milliards de dollars en jeu. »
Morgan et Lopert précisent comment un régime universel d’assurance-médicaments peut fonctionner dans une fédération comme le Canada. Selon les données australiennes, une approche nationale en matière d’assurance-médicaments peut réduire le fardeau financier des provinces et des territoires, augmenter l’accès aux médicaments dans toutes les régions, et permettre d’économiser des milliards de dollars annuellement. Les études canadiennes démontrent que les citoyens, les entreprises et les professionnels de la santé appuient fortement un régime national d’assurance-médicaments.
« La mise en œuvre de l’assurance-médicaments est un changement réalisable et transformateur pour le système canadien de soins de santé, et le gouvernement fédéral se dit prêt à investir dans ce changement. Toutefois, tous les paliers de gouvernement doivent mettre l’épaule à la roue pour concrétiser cela », conclut Steve Morgan.
La FCSII représente près de 200 000 infirmières et infirmiers de première ligne, et revendique un régime national d’assurance-médicaments qui permettrait au Canada d’économiser de 9 à 11 milliards de dollars par année. Le personnel infirmier du Canada aimerait voir cet argent réinvesti dans notre système de soins de santé.
« Les négociations fédérales, provinciales et territoriales pour le prochain accord sur la santé sont sur le point de commencer, et c’est maintenant le temps pour un régime national d’assurance-médicaments», souligne Silas. « Les infirmières et les infirmiers du Canada sont ravis d’épauler nos premiers ministres dans cet appel à l’action », conclut Silas.
Ce déjeuner-conférence, sur invitation seulement, aura lieu au Gold Rush Inn. Les participants seront disponibles pour des interviews à 8 h 20, après le déjeuner.
– 30 –
La Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers (FCSII) est la plus grande organisation infirmière au Canada, et représente près de 200 000 infirmières, infirmiers, étudiants et étudiantes en sciences infirmières. La FCSII lutte pour obtenir une discussion, à l’échelle nationale, sur les priorités du secteur de la santé, notamment un régime national d’assurance-médicaments, une approche globale en matière des soins continus et de longue durée, une attention plus marquée aux ressources humaines en santé, et un engagement du gouvernement fédéral par rapport à l’avenir des soins de santé publics.
Pour en savoir davantage, veuillez communiquer avec :
Emily Doer
Agente des communications
613-807-1340