Mme Silas : Ensemble, nous pouvons prévenir la violence contre les travailleuses et travailleurs de la santé
17 octobre 2025 (Calgary, Alberta) – Mettre fin à la violence contre les travailleuses et travailleurs de la santé était aujourd’hui au cœur des discussions entre les ministres de la Santé du Canada et les dirigeants des syndicats infirmiers lors du petit-déjeuner politique organisé par la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers (FCSII).
« Prévenir la violence dans les milieux de travail du secteur de la santé est non seulement possible mais aussi essentiel pour assurer le maintien en poste du personnel infirmier et des professionnelles/professionnels de la santé sur lesquels nous comptons tous », a rappelé Linda Silas, présidente de la FCSII. « La violence que subissent les travailleuses et travailleurs de la santé a des conséquences désastreuses, tant sur le plan physique que psychologique. Concrètement, les milieux de travail du secteur de la santé où règne la violence sont malsains tant pour le personnel infirmier que pour les patients. Il est absolument nécessaire de changer la culture des milieux de travail du secteur de la santé pour éviter de normaliser la violence. »
Les ministres de la Santé de presque toutes les provinces ont reçu le nouveau livre blanc de la FCSII, qui présente des statistiques révélatrices démontrant à quel point la violence imprègne les lieux de travail du secteur de la santé, depuis l’augmentation des demandes d’indemnité pour accident du travail jusqu’aux résultats choquants des enquêtes.
Mme Silas a été rejointe par Dre Sioban Nelson, experte en politiques de la santé, pour une présentation et une séance de questions-réponses sur les raisons pour lesquelles la violence n’est pas dûment dénoncée dans le secteur de la santé, ainsi que sur les conséquences et les répercussions de la violence au travail, notamment l’épuisement professionnel et l’érosion des effectifs. Dre Nelson est professeur à la faculté des sciences infirmières Bloomberg de l’Université de Toronto, où elle mène des recherches sur la violence au travail et les enjeux professionnels dans le domaine des soins infirmiers.
Comme l’a souligné Mme Silas, malgré l’omniprésence de la violence, il est rare que les responsables doivent rendre des comptes de leurs agissements. Investir dans la prévention et l’application de la loi est donc essentiel afin d’endiguer ce taux élevé de violence, de protéger les travailleuses et travailleurs de la santé et de créer des environnements de travail sains et sûrs pour les soins aux patients.
La FCSII appelle les gouvernements provinciaux et territoriaux à utiliser tous les outils à leur disposition pour mettre fin à la violence contre les travailleuses et travailleurs de la santé, notamment en prenant les mesures suivantes :
« La violence ne devrait jamais faire partie du travail. Les ministres de la Santé ont été directement informés aujourd’hui de la sombre réalité de la violence au travail dans le secteur de la santé, et nous les exhortons à collaborer avec les syndicats et les employeurs afin d’élaborer une approche multidimensionnelle pour lutter efficacement contre ce problème croissant », a conclu Mme Silas.
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La FCSII est la plus importante organisation infirmière au Canada, représentant 250 000 infirmières et infirmiers syndiqué(e)s de première ligne et les étudiant(e)s infirmier(ère)s de tous les secteurs des soins de santé – des soins à domicile et des soins de longue durée aux soins communautaires et actifs – et défendant les priorités clés pour renforcer les soins publics de santé partout au pays.
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