TORONTO, 4 juin 2018 /CNW/ – À la suite des fusillades récentes à Toronto, et avant d’avoir ce qui pourrait être une autre « année des armes à feu » dans cette ville, la Coalition pour le contrôle des armes conseille vivement aux personnes du Canada de revendiquer un meilleur contrôle des armes. Le mardi 5 juin, le comité fédéral chargé d’examiner le projet de loi C-71 prendra une décision importante et déterminera si on doit, ou non, combler les lacunes qui ont permis d’alimenter le trafic d’armes illicites.
Selon les dernières données de la police, notamment celles du 28 mai, on compte déjà 162 fusillades à Toronto. Cela semble indiquer une tendance pouvant mener au taux le plus élevé depuis 2005, la soi-disant « année des armes à feu »,
« Malheureusement, sur le terrain, la crise de la violence armée n’a pas déclenché une conversation publique plus importante sur le contrôle des armes, et n’a pas mené à des mesures plus musclées de la part de nos politiciens », souligne Wendy Cukier, fondatrice de la Coalition nationale pour le contrôle des armes et co-auteur de The Global Gun Epidemic. « Les personnes du Canada connaissent la puissance de la National Rifle Association, au sud de la frontière, mais peu d’entre elles sont conscientes jusqu’à quel point le lobby des armes au Canada a détourné les priorités politiques. »
Les données pour Toronto s’harmonisent aux tendances dans tout le Canada. De 2013 à 2016, les crimes commis à l’aide d’armes à feu ont augmenté de 30 %, les homicides par arme à feu ont augmenté de 60 %, et la violence armée entre partenaires intimes et fondés sur le sexe a augmenté d’un tiers. En 2016, 31 % des tous les homicides ont été commis par carabines et fusils de chasse, soit des armes à feu sans restriction et qui ne sont plus soumises à l’enregistrement (sauf au Québec).
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Pour en savoir davantage : Wendy Cukier, présidente, Coalition pour le contrôle des armes, wcukier (at) compuserve.com, 1-647-627-3582