Les infirmières et infirmiers du Canada expriment leur déception face à la décision du ministre fédéral du Travail d’imposer un arbitrage exécutoire pour mettre fin au lock-out dans les ports de la Colombie-Britannique, de Montréal et de Québec. Cette décision risque de porter atteinte au droit fondamental des travailleurs à une négociation collective équitable.
Malgré des profits records pendant la pandémie, les employeurs de ces docks ont refusé de s’engager dans des négociations significatives et ont plutôt poussé les travailleurs au bord du gouffre. Les travailleurs portuaires ne font pas de demandes déraisonnables – salaires justes, sécurité d’emploi et conditions de travail sécuritaires.
Avec la décision du gouvernement fédéral de recourir à l’arbitrage exécutoire en vertu de l’article 107, nous craignons que cela envoie le message que les employeurs n’ont pas besoin de s’engager pleinement dans des négociations, puisqu’ils peuvent attendre que le gouvernement fédéral intervienne.
Au nom des plus de 250 000 membres de la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et d’infirmiers, nous exprimons notre solidarité envers les travailleurs des ports du Canada qui défendent une entente équitable.