Les premiers ministres se sont rencontrés aujourd’hui pour parler de la viabilité future des soins de santé au Canada, et ont demandé, encore une fois, au gouvernement fédéral d’injecter des fonds dans les systèmes de soins de santé provinciaux et territoriaux. Au cours des derniers mois, les leaders provinciaux et territoriaux ont jeté les projecteurs sur le financement des soins de santé, et ont demandé une aide d’urgence, notamment un investissement immédiat de 28 milliards de dollars, et une autre augmentation de la contribution fédérale à la santé, notamment une augmentation des transferts fédéraux en santé pour qu’ils passent du 22 % actuel à 35 %.
Puisque que les provinces assument la part du lion de la responsabilité des soins de santé, la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers (FCSII) a appuyé, par le passé et encore aujourd’hui, la demande des premiers ministres pour des investissements plus substantiels. Le personnel infirmier du Canada est d’avis que tout nouvel argent doit être dépensé pour consolider les soins de santé publics et assurer que notre capacité à dispenser des soins sûrs soit parmi les meilleures au monde.
La FCSII a demandé avec instance au gouvernement fédéral de fournir les soutiens financiers et administratifs pertinents aux provinces et aux territoires. Le gouvernement fédéral doit prendre des mesures concrètes pour renverser la course vers le bas, dans laquelle se retrouve la main-d’œuvre en santé au Canada, y compris augmenter la capacité de notre nation à recueillir des données et à les utiliser pour régler la pénurie de travailleurs de la santé partout au pays, et assurer l’accès, à la population canadienne, à des soins de grande qualité dans l’avenir. Le temps est venu, pour le gouvernement fédéral, d’agir et d’élaborer une stratégie pancanadienne robuste et bien financée en matière de ressources humaines en santé.